Menu principal



Never Mind
Parler pour ne rien dire
Écrit par Never   
Dimanche, 19 Mai 2013 13:00

 

http://blog-trendy.letudiant.fr/brillante/2012/12/19/de-limportance-du-parler-pour-ne-rien-dire/

 

Papoter, bavasser, cancaner, commérer, ragoter, blablater… ah !  la vanité et la vacuité du parler pour ne rien dire… Quant à parler sur le fait de parler pour ne rien dire, je ne vous raconte pas… « Oh ! je sais ! Vous pensez : « S’il n’a rien à dire … il ferait mieux de se taire ! » Evidemment ! Mais c’est trop facile ! C’est trop facile ! Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n’ont rien à dire et qui le gardent pour eux ? Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, quand je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres ! » (Raymond Devos, dans son sketch « Parler pour ne rien dire »)

Parler de la pluie et du beau temps, palabrer dans le vide, causer en l’air, discourir gratuitement, ne pas échanger d’informations cruciales, tout ceci a du sens. Les linguistes parlent de la « fonction phatique » du langage, laquelle permet de créer un contact avec son interlocuteur — comme lorsqu’on dit « Allô ? ». C’est un moyen infra-informationnel d’établir du lien social avec les autres, de créer une proximité, de fêter ce qu’Aristote nommait la philia (c’est-à-dire cette « amitié » intuitive qu’un homme ressent pour un autre homme, même quand ils se rencontrent pour la première fois). Il n’est pas besoin de direquelque chose (dire est un verbe transitif, il a besoin d’un complément), on peut parler, point final (intransitivité du verbe « parler »). Ainsi crée-t-on du lien avec l’autre. Dans Vendredi ou la vie sauvage, de Michel Tournier, Robinson Crusoë, seul sur son île, s’est donné, dans sa Charte de Speranza, pour règle de parler tout haut, coûte que coûte, quand bien même il n’y a personne en face pour lui répondre, car parler c’est conserver son humanité, le lien symbolique — à défaut d’être effectif — avec les autres membres du genre humain.

Les psychologues et anthropologues qui se sont penchés sur la question confirment, à travers l’observation et l’expérimentation, les intuitions des philosophes, mais ils osent un pas de plus en insistant sur le rôle positif, pour la cohésion d’un groupe social, des commérages et des ragots. Ainsi, dans son ouvrage Grooming, Gossip and the Evolution of Language (1996), l’anthropologue Rubin Dunbar établit-il une analogie entre l’activité d’épouillage à laquelle se livrent les singes pour maintenir un contact et entretenir des relations sociales de proximité avec leurs congénères, et l’activité de ragotage des êtres humains qui consistent à chercher des poux à leurs semblables – une sorte d’« épouillage verbal » en somme. Dans son article publié dans Le Monde daté du 1er septembre 2012, la neuroscientifique Angela Siriu rapporte aussi les conclusions du psychologue Matthew Feinberg qui, dans son laboratoire de l’Université de Berkeley, a montré que « partager de l’information négative concernant une tierce personne a un effet dissuasif sur les conduites potentiellement déviantes, dans le but ultime de protéger le groupe. » Autrement dit, colporter des sales bruits sur les autres décourage ceux qui entendent ces récits de mal se comporter, le prix à en payer étant une mauvaise réputation : le « gossip » (« ragot ») a une vertu sociale (on parle de « prosocial gossip »).

Le pas franchi ressemble cependant bien à un faux pas, car il fait sortir de l’authenticité de l’expérience humaine de l’échange. Ainsi le philosophe Lévinas pouvait-il reconnaître au « parler pour ne rien dire » une dimension éthique fondamentale : « Il est difficile de se taire en présence de quelqu’un ; cette difficulté a son fondement ultime dans cette signification propre du dire quel que soit le dit. Il faut parler de quelque chose, de la pluie et du beau temps, peu importe, parler, répondre à lui (autrui) est déjà répondre de lui. » (Totalité et Infini). Mais Lévinas ne peut relier gratuité du langage et moralité que parce que, dans cet échange sans contenu, c’est un « je » qui s’adresse à un « tu ». Avec le ragot, la rumeur et le colportage, il n’y a plus qu’un « on », un « on-dit » indéfini et diffus, qui parle sans interpellation au propre ni au singulier. Alors, comme le notait Heidegger, le partage (« Mitteilung ») n’est plus possible : « Le on-dit n’a pas le genre d’être de ce qui donne consciemment quelque chose pour quelque chose. L’être-dit en l’air que la rumeur propage aboutit à ce que le découvrir se retourne et équivaut à une fermeture » (Être et Temps, §35). Eh non, d’un point de vue philosophique, lire la presse people n’est pas très légitime…

 
What everyone (geek or not) should know about first dates.
rencontres
Écrit par Never   
Dimanche, 17 Août 2008 19:42

Du site geek2geek ,  :

What everyone (geek or not) should know about first dates.

* Be punctual. Arrive within 5 minutes of the agreed upon time.


* Agree on a short first date – coffee or drinks. No movies, you can't talk at a movie.
o No commitment beyond it by either of you
o To reinforce the idea that it's a short date, plan on a weekday night. That gives you both the opportunity to end it early because you have to work (or do something) the next morning.
o IF you think it’s going well, suggest the next part to continue the date – which you already had in mind. Maybe dinner. Know beforehand the types of food your date likes and have a restaurant picked out that serves it.
o Goes something like this, “Are you hungry? There’s a great Chinese restaurant a few blocks away.” This gives her the option, she can say she’s not really hungry (meaning, she’s not interested) and beg off, or she will agree, and you can keep the date going.
o Then again, if it's definitely NOT going well, say goodnight and make sure your date makes it home ok. This isn't your fault; not everyone gets along.


* Agree ahead of time on the dress code. You don’t want to be in jeans while your date is wearing business casual.


* Don’t answer your cell phone while on the date. 
In fact, if it rings, make a point of turning it off in front of your date, showing that they’re more important than any call (You might even want to set this up to happen by having a friend call you at a pre-determined time).


* Plan ahead with two or three things to talk about that are of interest to you AND YOU THINK THEY WILL FIND INTERESTING TOO.
o Things NEVER EVER to talk about on a first date:
+ Politics
+ Religion
+ Previous relationships
o Things ok to talk about
+ Job (or school)
+ Future plans
+ Hobbies
+ Books, tv, movies, music
o Balance between talking and listening. Don't hog the conversation, but always be ready with something to talk about when there's a lull.
+ This could be just asking a further question about the subject if it's interesting to both of you
+ Or, have in mind a "speaking of that..." segue into a new topic.


* Saying goodnight
o To kiss or not to kiss: Totally optional. A LOOSE hug and MILD peck are best (no tongue, unless you really clicked, in which case you don’t have to ask.) If you're unsure, simply say, "Would it be ok if i kissed you?"
o What about the future? Only bring it up if you want there to be one. This can’t be stressed enough. It’s better for both if either one isn’t interested just to say you’re not interested than to get someone’s hopes up only to be ultimately let down. That doesn’t mean you should be cruel about it. Just the opposite. The “It’s not you it’s me” approach is good in these cases.
o So,
+ DON’T SAY “I’LL CALL YOU” IF YOU DON’T PLAN TO.
+ DON’T SAY “WE SHOULD DO THIS AGAIN” IF YOU DON’T WANT TO.
While you might think it’s the compassionate way of letting someone down, it’s actually the opposite, like slowly tearing off a bandage over days.


* When should you make the phone call for the next date? THE NEXT DAY. Not that night (too early and it might be inconvenient).
o Don’t think you’re playing it cool by waiting past the next day. You’re not.
o Don’t think you look over-eager by calling the next day. You’re not. It shows that you’re interested as well as considerate.
o Besides, if you’re really going to make the call, why keep fretting about it? Get it done and allow both of you to move into the next phase of your relationship.


A general discussion of gender roles in the first date.


Here's the problem. While society has moved far forward in gender equality, when it comes to dates, it's generally still the responsibility of the guy to ask the girl out, plan the agenda, pick her up, pay for the date, and to initiate the goodnight kiss. Not that there's anything wrong with either party if any aspect of it goes the opposite way -- but that implies a great deal of self-confidence in both people to be comfortable with that "role reversal".
That being said, gentle nudges on the part of the girl can be helpful to the guy. And the guy who makes all the arrangements without considering input from the girl is either a total egotist or just not very smart. And, it's a nice gesture for the girl to offer to pay for some part of the date, maybe drinks or the cab ride. Most likely, he'll say no anyway.

 
Sex time
rencontres
Écrit par Never   
Dimanche, 13 Juillet 2008 13:34

Un peu sauvage, un peu brutal...

Juste pour le sexe.

Quand il sort de sa voiture pour monter dans la mienne, l'évidence me frappe : il est vraiment très beau. On s'est déjà rencontré. Grand, blond, 30 ans, sportif de haut niveau, un corps de danseur...

Un intermède dans sa journée et dans la mienne.

Un coin tranquille dans la campagne pluvieuse, la voiture comme un aquarium.

Les hommes de mon âge ne comprennent vraiment rien au sexe !

 
Jeu concours
rencontres
Écrit par Never   
Vendredi, 16 Mai 2008 20:24

Dans la catégorie "pas de couilles" le favori de la saison :

- les mots doux avant de me sauter "mon ange" "amour" :    5 points

- pas de préservatifs sur lui :    5 points

- "il suffit de ne pas coucher avec n'importe qui" :     5points

- aucun signe de vie dans les jours qui suivent :    5 points

- écris "ma douce" "tu me manques" sur msn, mais aucune velléité de se revoir quinze jours après : 5 points

TILT

Mail à l'heureux concurrent :

 

J'ai l'honneur de vous annoncer que vous avez été sélectionné pour notre grande finale « sale con 2008 » dans la catégorie « pas-de-couilles », classe senior, mention spéciale « goujats ».

Vous n'avez rien à faire pour concourir, vous êtes automatiquement inscrit dans notre liste grâce à votre participation aux épreuves « printemps 2008 », participation dont nous vous remercions.

Vous pouvez consulter vos notes à l'adresse nevermindthem

En vous souhaitant bonne chance.

 

Next.

 
"JE VOUDRAIS ETRE SINCERE ET LOYAL. Je ne recherche pas à priori la gaudriole"
rencontres
Écrit par Never   
Samedi, 05 Mai 2007 12:00

Soit une annonce relativement construite, une photo plutôt sympa, 51 ans, donc pourquoi pas ?

Tchat sympa...

Mais...

- téléphone tout de suite, parce qu'il ne sait pas se servir d'un clavier...

-  200 km et donc je suis invitée pour un week end

- ne cherche rien qui dure, finalement, malgré l'annonce

- 65 ans et non pas 51...

- pas divorcé, mais juste séparé pour des raisons matérielles...

et enfin, la cerise sur le gâteau :

- une amie très chère, qui est son ex (pas sa femme) avec qui il a vécu 12 ans sans jamais vouloir officialiser, elle en a souffert et l'a quitté en le gardant comme amis, peut-être avec quelques regrets...

et cette amie a.......... vingt ans de moins que lui....

C'est à dire qu'elle a vécu avec lui de 30 à 42 ans, qu'il n'a jamais voulu lui faire d'enfant ni rien d'officiel et qu'elle a craqué.

 

Sympa, tout ça...

ça donne envie de le rencontrer !!!!!!!!!

 
<< Début < Précédent 1 2 3 4 5 Suivant > Fin >>

Page 1 sur 5